L’invention de l’ampoule électrique, le développement des vaccins ou la découverte des rayons X montrent que la curiosité des scientifiques est un ressort du progrès humain. Et ce qu’ils investiguent est d’une importance fondamentale pour la société, que ce soit le changement climatique, la génétique ou l’intelligence artificielle.

Selon les résultats du Baromètre scientifique suisse, l’intérêt de la population pour la science et la recherche, qui était déjà à un niveau élevé, a encore augmenté pendant la pandémie de coronavirus.

Dans le flux quotidien des publications scientifiques et des communications aux médias, nous filtrons ce qui est pertinent et intéressant pour le public. Pour cela, nous apprêtons et vulgarisons la science de différentes manières: de l’amuse-bouche qui intrigue à des textes fouillés mettant au jour des découvertes fascinantes, en passant par des éclairages et reportages de terrain qui montrent les coulisses et le quotidien des chercheurs. Des photos et des vidéos sont régulièrement produites afin de fournir une couverture scientifique multimédia.

Jour après jour, des chercheurs du monde entier font avancer la science. En tant qu’agence de presse nationale, nous essayons d’en décrypter les rouages et de mettre en lumière le travail des chercheurs suisses. Nous allons également chercher dans les études internationales les chiffres pertinents pour la Suisse.

En 2020, nous avons publié au total quelque 1500 dépêches scientifiques dans les trois langues. S’y ajoutent les nouvelles du monde entier que nous avons repris de nos agences partenaires, en les traduisant si nécessaire.

La science ne constitue pas une vérité éternelle. Certaines hypothèses sont rejetées, des théories affinées ou parfois ébranlées dans leurs fondements. Mais elle s’approche au plus près de la réalité et représente le socle de ce qui a résisté à un examen rigoureux.

Le plus petit dénominateur commun résultant du consensus scientifique forme donc logiquement la base d’un meilleur discours sociétal. Car dans une dispute, ce n’est que lorsqu’on est arrivé au fondement d’une réalité commune que le débat peut fonctionner, comme l’écrit la chimiste et journaliste scientifique allemande Mai Thi Nguyen-Kim dans son livre «Die kleinste gemeinsame Wirklichkeit» (La plus petite réalité commune).

 

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